assalamou alaykoum
"Temps présent" est une émission qui passe en Suisse sur la tsr1 qui chaque semaine propose un documentaire.
Ce jeudi 22 septembre, le théme est dans le titre.
Des soldats criminels témoignent de leur barbarie.
Ainsi nous entendons par leur bouche qu'ils décapitent nos frères et soeurs et jouent au footbaal avec leur tête.
Maintenant ils peuvent comprendre la réaction de Al-Zarkawi.
Voici la vidéo de 58 minutes.
http://www.tsr.ch/tsr/index.html?siteSect=500002&bcid=382697&format=450GI's, cauchemars d'Irak 22 septembre 2005
TP/G.I's, cauchemar d'Irak [TSR]
«Qu’il revienne vivant !», c’est la prière que font toutes les familles des GI’s, mobilisés en Irak. Mais une fois la joie des retrouvailles passées, le retour est souvent douloureux. Cauchemars, dépression, voire suicide, les fantômes de l’Irak poursuivent les soldats et leurs familles. Un soldat sur six souffre de troubles psychologiques graves après son retour. Récits de traumatismes et de désillusions.
Dans les classes moyennes et inférieures des Etats-Unis, l’armée représente souvent un moyen de payer ses études, un tremplin pour une carrière professionnelle, voire l’unique alternative pour de jeunes chômeurs. C’est pourquoi de nombreux jeunes Américains se laissent convaincre par les recruteurs. Il y a les militaires professionnels, mais également ceux qui s’engagent dans la Garde nationale ou encore en tant que réserviste et qui n’imaginaient pas une seconde devoir quitter le pays. Mais depuis le début de la guerre du Golfe, le gouvernement n’hésite pas à les envoyer sur les champs de bataille irakiens.
Au départ, la plupart étaient convaincus de la légitimité d’une intervention militaire en Irak. Mais l’absence d’armes de destruction massive, de même que plusieurs bavures envers les civils, ont ébranlé plus d’une conviction. Et semé un doute parfois insoutenable dans l’esprit des jeunes militaires américains qui ne s’étaient pas préparés à affronter une guerre de guérilla. Avec un ennemi souvent invisible, car en civil, le harcèlement psychologique est permanent.
140'000 militaires américains sont basés en Irak. Depuis le début du conflit, 14'000 d’entre eux ont été blessés et 1'900 ont péri. Alors, l’attente du retour est une véritable épreuve pour chacune des familles de soldat. Lorsque ces derniers reviennent au pays, ils sont accueillis en héros de la nation. Pourtant, l’après retrouvailles se révèle parfois bien pire. Car on estime qu’un soldat sur 6 présente des troubles psychologiques.
Temps Présent donne la parole à des soldats qui ont « ramené la guerre à la maison ». C’est le cas de Jimmy Massey qui est rentré au pays avec des flash-back plein la tête. Joshua, lui, a choisi de déserter durant une permission au pays et a trouvé refuge au Canada, assisté par des mouvements pacifistes. La peur d’une porte qui claque, de pneus qui crissent, les crises d’angoisse, un comportement violent, les troubles du sommeil, sont autant de blessures intérieures qu’ils tentent de panser. Et puis, il y a Jeff. Mais lui ne témoignera pas : à bout de souffle, il a choisi le suicide comme ultime échappatoire.
Signe d’un certain malaise et du revirement de l’opinion publique depuis le début de l’année, le recrutement n’arrive plus à atteindre ses objectifs aux Etats-Unis et ainsi à assurer la relève des troupes en Irak. A coup de « roadshows » et de primes alléchantes, les recruteurs de l’armée tentent tant bien que mal d’inverser la tendance, mais il se pourrait bien que les candidats se fassent de plus en plus rares.
Générique
Un reportage de Steven Artels
Image : Pierre-Alain Jaussi Son : Philippe Combes Montage : Patrick Guignet
extrait du site:
http://minbar-sos.forumactif.com/viewtopic.forum?t=152
Sujet: GI's, cauchemars d'Irak 