almouminine forum islamique du site aloustad.com |
| | Pause-thé | |
| | Auteur | Message |
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hafida Nouveau
Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 08/10/2005
| Sujet: Pause-thé Ven 18 Nov à 20:59 | |
| Louange à Dieu seul, Le sujet qui m'interpelle en ce moment est sans doute une inquiétude commune à la plupart des croyants. Une inquiétude qui a surement accaparé l'attention de l'un d'entre nous à un moment donné de notre vie. Il s'agit de notre foi en Dieu, ou plus exactement de la solidité de cette foi lors de ces moments de détresse par lesquels nous passons tous à un moment ou à un autre de notre vie. Nous savons tous rendre grâce à Dieu de ses bienfaits, de ses grâces et de ses offrandes quand tout va bien, nous lui sommes gré pour les bonnes choses qu'il nous prodigue et nous lui sommes d'autant plus fidèles que ses bienfaits nous entourent....mais dès que nous essuyons une déception, un échec, la perte de quelqu'un qui nous est proche ou cher, nos convictions se trouvent mises à rude épreuve. Pourquoi nous avons du mal alors à accepter le destin? Pourquoi notre patience s'évapore-t-elle? L'acte de foi n'implique-t-il pas "croire au destin avec ses aspects positifs et ses aspects négatifs"? La faiblesse est certes le propre de l'homme mais elle devient notre pire ennemi lorsque, accablés par le sort, nous croyons que nous sommes livrés à nous mêmes, et partant, que rien ne nous retient et que la vie n'a plus raison d'être... la certitude que rien n'est fortuit et que toute chose qui arrive vient en fait prendre normalement place au sein d'un puzzle dont la logique nous dépasse assez souvent, et la certitude que Dieu ne délaisse jamais ses créatures ni ses sujets; ce sont là deux certitudes qui très probablement, ne pourront pas faire cesser la souffrance, mais elles peuvent tout juste s'étaler comme un baume pour dissiper les interrogations (genre: pourquoi cela est arrivé?...) qui affluent à la surface et restent sans réponses. | |
| | | almoumine top posteur
Nombre de messages : 239 Date d'inscription : 14/06/2005
| Sujet: Re: Pause-thé Sam 19 Nov à 0:30 | |
| - hafida a écrit:
- Louange à Dieu seul,
Le sujet qui m'interpelle en ce moment est sans doute une inquiétude commune à la plupart des croyants. Une inquiétude qui a surement accaparé l'attention de l'un d'entre nous à un moment donné de notre vie. Il s'agit de notre foi en Dieu, ou plus exactement de la solidité de cette foi lors de ces moments de détresse par lesquels nous passons tous à un moment ou à un autre de notre vie. Nous savons tous rendre grâce à Dieu de ses bienfaits, de ses grâces et de ses offrandes quand tout va bien, nous lui sommes gré pour les bonnes choses qu'il nous prodigue et nous lui sommes d'autant plus fidèles que ses bienfaits nous entourent....mais dès que nous essuyons une déception, un échec, la perte de quelqu'un qui nous est proche ou cher, nos convictions se trouvent mises à rude épreuve. Pourquoi nous avons du mal alors à accepter le destin? Pourquoi notre patience s'évapore-t-elle? L'acte de foi n'implique-t-il pas "croire au destin avec ses aspects positifs et ses aspects négatifs"? La faiblesse est certes le propre de l'homme mais elle devient notre pire ennemi lorsque, accablés par le sort, nous croyons que nous sommes livrés à nous mêmes, et partant, que rien ne nous retient et que la vie n'a plus raison d'être... la certitude que rien n'est fortuit et que toute chose qui arrive vient en fait prendre normalement place au sein d'un puzzle dont la logique nous dépasse assez souvent, et la certitude que Dieu ne délaisse jamais ses créatures ni ses sujets; ce sont là deux certitudes qui très probablement, ne pourront pas faire cesser la souffrance, mais elles peuvent tout juste s'étaler comme un baume pour dissiper les interrogations (genre: pourquoi cela est arrivé?...) qui affluent à la surface et restent sans réponses. salam aleykoum barak Allahu fik les points que tu souléve sont d'une importance centrale parce qu'ils touchent la plupart d'entre nous comme tu le décrit si bien et c'est encore plus flagrant d'une génération à l'autre, trés loin de l'époque du prophète ou les croyants avaient une foi indéféctible et une patience modéle, ou les croyants s'etaient mis sous la totale protection d'Allah et l'obeissance en son messager le résultat qui en découla restera un exemple pour l'humanité c'est ce qu'on appelle aujourd'hui l'age d'or de l'islam pourquoi cette époque est differente de la notre ? parce les croyants dictaient à l'humanité les enseignements d'Allah : la droiture, la justice, la modestie, la générosité l'ecquitté,.... aujourd'hui on se laisse submérger par des valeurs qui ne sont pas ou qui n'ont pas été les notres, on se laisse prendre par les passions et le matérialisme, les plaisirs de la vie d'ici-bas en négligeant l'au-delas.... aujourd'hui quelqu'un qui a réussit est quelqu'un qui a de l'argent et une belle voiture, la piété est mise de coté voila ou est la différence wa salam | |
| | | Ja'far super posteur
Nombre de messages : 113 Date d'inscription : 17/06/2005
| Sujet: Re: Pause-thé Mar 17 Jan à 0:39 | |
| - hafida a écrit:
- Louange à Dieu seul,
Le sujet qui m'interpelle en ce moment est sans doute une inquiétude commune à la plupart des croyants. Une inquiétude qui a surement accaparé l'attention de l'un d'entre nous à un moment donné de notre vie. Il s'agit de notre foi en Dieu, ou plus exactement de la solidité de cette foi lors de ces moments de détresse par lesquels nous passons tous à un moment ou à un autre de notre vie. Nous savons tous rendre grâce à Dieu de ses bienfaits, de ses grâces et de ses offrandes quand tout va bien, nous lui sommes gré pour les bonnes choses qu'il nous prodigue et nous lui sommes d'autant plus fidèles que ses bienfaits nous entourent....mais dès que nous essuyons une déception, un échec, la perte de quelqu'un qui nous est proche ou cher, nos convictions se trouvent mises à rude épreuve. Pourquoi nous avons du mal alors à accepter le destin? Pourquoi notre patience s'évapore-t-elle? L'acte de foi n'implique-t-il pas "croire au destin avec ses aspects positifs et ses aspects négatifs"? La faiblesse est certes le propre de l'homme mais elle devient notre pire ennemi lorsque, accablés par le sort, nous croyons que nous sommes livrés à nous mêmes, et partant, que rien ne nous retient et que la vie n'a plus raison d'être... la certitude que rien n'est fortuit et que toute chose qui arrive vient en fait prendre normalement place au sein d'un puzzle dont la logique nous dépasse assez souvent, et la certitude que Dieu ne délaisse jamais ses créatures ni ses sujets; ce sont là deux certitudes qui très probablement, ne pourront pas faire cesser la souffrance, mais elles peuvent tout juste s'étaler comme un baume pour dissiper les interrogations (genre: pourquoi cela est arrivé?...) qui affluent à la surface et restent sans réponses. Assalamou alaykoum
Soit la bienvenue sur ce forum. Puisse ta présence parmi-nous nous être profitable. Mais je n'en doute pas ; )
Tu soulèves des questions importantes qui devraient nous préoccuper au quotidien. L'homme a été crée ingrat et disputeur. Allah, dans Son immense sagesse a dit :
Il a créé l'homme d'une goutte de sperme; et voilà que l'homme devient un disputeur déclaré.
Il dit aussi, Magnifié soit-Il :
L'homme est, certes, ingrat envers son Seigneur
Notre ame a une inclinaison naturelle vers le mal et si nous la laissons pencher vers la désobeissance, elle finit tôt ou tard par y tomber, parfois sans jamais s'en relever. C'est pourquoi le musulman doit éduquer son âme, jusqu'à la maîtriser. Ce Jihad contre le nafs est un combat contre la passion qui anime naturellement l'homme.
Allah nous met en garde contre la suivie de nos passions. Il dit :
Ne suivez donc pas les passions, afin de ne pas dévier de la justice.
L'éducation de l'âme est un combat de longue halène. C'est parfois le combat de toute une vie et nous avons parmi les grands savants qui ont jalonés notre histoire des exemples interessants. Le cas de Abû-Hamid Al-Ghazali est illustratif, bien que je ne partage pas toutes ses vues sur le soufisme. Dans son texte Ô mon fils !, il dit la sagesse suivante :
"Ô mon fils ! Il est facile de prodiguer un conseil, mais le plus difficile c’est de l’accepter, son goût étant amer pour ceux qui suivent leurs passions car les choses prohibées sont agréables à leur cœur"
Le Messager d'Allah a dit :
"Le sage est celui qui se juge lui-même et qui œuvre pour l’au-delà. L’idiot est celui qui suit ses passions, et qui prétend à l’agrément de Dieu"
Nous avons là deux magnifiques sagesses pour qui sait méditer.
Quant à l'ingratitude de l'homme, Allah nous en parle en ces termes dans la sourate al-Fajr :
Quant à l'homme, lorsque son Seigneur l'éprouve en l'honorant et en le comblant de bienfaits, il dit : “Mon Seigneur m'a honoré”.
Mais par contre, quand Il l'éprouve en lui restreignant sa subsistance, il dit : “Mon Seigneur m'a avili”.
Telle est la réalité de beaucoup d'entre-nous. Allahu Musta'an.
L'homme a été crée avec la prédisposition naturelle à la soumission, à l'Islam. Mais son environnement façonne son âme de jour en jour et s'il n'agit pas lui même au quotidien contre les ruses de satan, son âme est damnée.
"Heureux celui qui a sa raison pour maître et sa passion pour esclave".
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